Je crois qu’il faut que je vous dise
ces couverts bruyants ces crissant tridents ce chewing-gum sous mes pas les bouches humides les lèvres déparantes c’est terrible je crois que c’est moi Je crois que c’est moi et puis qu’on mange derrière les panneaux qu’on ne prend des nouvelles que contraints et souriants sous la contrainte qu’on ne prend entre les rangées émaillées d’escarmouches les langues insatiables que pour les ongles qui bientôt viendront creuser la terre Je crois que c’est moi et qu’il faut que je le dise, que c’est moi qui veux des ongles pour ma peau